130 km, 4 550 mètres de dénivelé positif, un enchaînement de cols mythiques, et une arrivée perchée à 2 000 m d’altitude : l’Étape du Tour 2025 entre Albertville et La Plagne promet un grand moment de cyclisme… et de dépassement de soi. Mais pour savourer cette journée du 20 juillet 2025 comme il se doit, mieux vaut arriver bien préparé. Ce type d’épreuve, au niveau des standards pros, exige rigueur, anticipation, et adaptation, surtout pour les cyclistes amateurs qui n’ont pas une montagne à portée de roue. Voici nos conseils pour construire une préparation solide, éviter les erreurs de débutant, et franchir la ligne à La Plagne avec le sourire - ou presque.
Le matériel : pas de place pour l’improvisation
Avant de penser à grimper, il faut penser à rouler… sans mauvaise surprise. Tous les éléments mécaniques doivent être testés en conditions réelles avant le jour J : pneus, transmission, freins, chaussures, et surtout le vélo dans son ensemble. Évitez de changer de selle ou de pédales à la dernière minute. Et surtout, ne partez pas avec des braquets trop ambitieux.

L’Étape du Tour 2025 est une véritable étape de montagne, avec une ascension finale longue et exigeante. Si les professionnels utiliseront des braquets type 40 x 34, voire plus petits, c’est bien que le terrain l’impose. Pour les cyclistes amateurs, on recommande un compact ou sub-compact (34 ou 36 à l’avant), associé à une cassette allant jusqu’à 34 dents à l’arrière. Cela permet de grimper en souplesse, sans se cramer, surtout après 100 km dans les jambes.
Nutrition : tester, ajuster, anticiper
Une Étape du Tour, c’est souvent entre 6 et 9 heures d’effort. Ce n’est pas le moment de découvrir que votre estomac ne tolère pas les gels ou que vous n’avez pas assez mangé au départ. L’entraînement ne concerne pas que les jambes : il faut aussi entraîner sa stratégie nutritionnelle.
Prévoyez de tester vos produits lors de vos longues sorties, en particulier les mélanges boissons et solides. Il est conseillé de commencer la course avec des encas consistants (barres, sandwichs, cakes maison…), et de réserver les gels et pâtes de fruits pour les derniers kilomètres, notamment l’ascension finale vers La Plagne, où l’intensité augmentera et où la fatigue se fera sentir.
Gérer le début de course : hydratation, pacing, lucidité
La plus grande erreur, c’est de partir comme si on faisait un 100 km plat. Même si le départ à Albertville est roulant, il ne faut pas se laisser griser. On s’alimente dès la première heure, on boit régulièrement, et surtout, on garde de la marge.

Juillet peut réserver des surprises météo : fortes chaleurs, mais aussi orages d’altitude. Il faut donc s’hydrater avant même de ressentir la soif, et être capable d’ajuster l’effort en fonction des conditions. Pensez aussi à recharger en eau à chaque point prévu, même si vous avez encore un bidon plein.
Le véritable « juge de paix » reste la montée finale des 24 virages de La Plagne : longue, parfois irrégulière, avec des passages à fort pourcentage en fin de course. C’est là que la gestion du début de parcours et l’épargne musculaire feront toute la différence.
Après des heures d’effort, l’arrivée à La Plagne, entre ciel et sommets, aura un goût de victoire. À vous d’écrire votre légende.