CE QUE l'ON SAIT
LE GIEC
La science au service du climat
Depuis plus de 30 ans, le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) évalue l’état des connaissances sur l’évolution du climat, ses causes, ses impacts. Il identifie également les possibilités de limiter l’ampleur du réchauffement et la gravité de ses impacts et de s’adapter aux changements attendus. Les rapports du GIEC fournissent un état des lieux régulier des connaissances les plus avancées et sont désormais au cœur des négociations internationales sur le climat. Cette production est aussi fondamentale pour alerter les décideurs et la société civile.
LA STRATEGIE NATIONALE BAS-CARBONE
Notre boussole vers une économie bas-carbone
La Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) est la feuille de route de la France pour lutter contre le changement climatique. Elle vise à atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 et réduire l’empreinte carbone de la consommation des Français. Elle donne des orientations pour mettre en œuvre, dans tous les secteurs d’activité, la transition vers une économie bas-carbone, circulaire et durable. Elle définit une trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre jusqu’à 2050 et fixe des objectifs à court-moyen termes : les budgets carbone.
LA BIODIVERSITE
L’essence de nos territoires
Le changement climatique actuel modifie les interactions entre les espèces et leurs milieux de vie dans les écosystèmes. Pour un réchauffement mondial de 2 à 3 °C, les experts prévoient ainsi une augmentation du risque de disparition pour 20 à 30 % des espèces animales et végétales. La loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages a inscrit l’objectif de réduire à zéro la perte nette de biodiversité. Le Plan biodiversité vise quant à lui à mettre en œuvre cet objectif et a pour vocation de renforcer l’action de la France pour sa préservation et mobiliser pour la première fois des leviers pour la restaurer lorsqu’elle est dégradée.
ZERO ARTIFICIALISATION NETTE
La trajectoire de l’occupation de nos sols
Consacrée en 2018 par le Plan Biodiversité, et inscrit dans la Loi Climat et Résilience en août 2021, la démarche consiste à réduire au maximum l’extension urbaine et parvenir à diviser par deux la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers d’ici à 2030 et au zéro artificialisation nette à plus long terme, soit en 2050. Une feuille de route du gouvernement, en cours d’élaboration, doit fixer un calendrier et une trajectoire pour l’atteinte de cet objectif. Puis un observatoire national devrait prendre forme en 2024 pour suivre ces évolutions.
Et en montagne ?
La montagne n'est pas épargnée par le réchauffement climatique. Les impacts semblent d'ailleurs plus visibles qu'ailleurs : fonte des glaciers, baisse de l'enneigement à basse et moyenne altitude, perturbation de la biodiversité, dégel du permafrost et éboulement rocheux.
Concernant l'impact des émissions carbone, les régions montagneuses sont particulièrement concernées en raison des déplacements des visiteurs ainsi que du chauffage de logements en altitude. D'après le bilan carbone réalisé par le cabinet UTOPIES pour La Plagne en 2022, le transport, l'alimentation et l'hébergement des visiteurs représentent 88% des émissions de gaz à effets de serre de la destination (premières estimations).
